Diella Syori

Les mannequins offrent leur visage à une marque pour la représenter. Il ne s’agit pas que de prêter un joli visage, mais d’incarner une idée évocatrice. C’est le travail de Diella Syori qui a sillonné la planète, accompagnant, et même inspirant, des marques dans leur cheminement. Son parcours, chargé de rebondissements, l’a même amené à étudier le mandarin dans le cadre de ses études en Chine en sciences environnementales!

 

Arrivée à Montréal, Diella s’est lancé dans l’aventure du mannequinat indépendant. Mais qui dit « mannequin » dit aussi « portefolio ».

Lorsqu’elle est arrivée au studio, j’ai tout de suite remarqué son afro. Un vrai. Bien touffu. J’ai utilisé une toile de fond brune qui s’harmonisait avec sa tenue rouge. Rien n’était forcé, tout était simplement Diella.

Cette séance s’est déroulée en deux parties :

La partie numérique, avec des photos très contrastées. La lumière était frappante mettant en évidence son bel afro impeccable, impactant.

La deuxième partie, avec des photos argentiques. Cette fois-ci en couleur, avec le film Ektar 100 de Kodak. J’ai aussi utilisé la caméra Pentax 645nii.

Mon objectif avec l’argentique était de rendre la séance plus riche, plus vivante. Ce qui se passe avec l’argentique est majoritairement ceci : On ne voit pas la photo, on ne peut que l’espérer. Mais cet espoir provient d’un travail. D’un dur travail afin que ce que l’on espère apparaisse.

Calibrer, calibrer, et encore calibrer. Dans un film, il n’y a que 16 essais (avec la Pentax 645nii, bien sûr) ce qui demande beaucoup plus de réflexion. Il faut faire un travail délibéré. Évidemment, l’habitude aidant, on sait déjà à quoi ressemblera la photo, mais encore faut-il bien la développer! Passer par un processus chimique dans le noir qui ne se confirme qu’à la toute fin. Sans possibilité d’erreur, ce qui exige une grande minutie. Cet acharnement provoque soit plus de déception soit plus de joie… Et quand je dis plus de joie, oh! quelle joie d’avoir pu tirer ce portrait de Diella Syori!

Maquillage par : Brenda Barthélemy
Studio: Norédia

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